Master 2 Plateformes numériques, création et innovation

Mention Industries culturelles

Le parcours Plateformes numériques, création et innovation offre une formation de haut niveau dans le domaine des industries culturelles et créatives et des cultures participatives qui se développent sur internet. Elle donne les clés pour comprendre l’ampleur des mutations induites par les innovations technologiques et sociétales sur le web et construire une analyse experte des usages et des processus participatifs. Elle forme aux principaux enjeux sociaux ouverts par le développement des plateformes numériques : dynamiques d’innovation, financiarisation de l’économie, intermédiation, transformation du travail et de la production, inégalités et exclusion numériques. Les étudiants sont formés aux enjeux éthiques que soulèvent les plateformes entre participation, création, publication, recueil des données personnelles et surveillance par traçage et profilage. Ils sont capables d’analyser les stratégies des principaux acteurs, de concevoir des politiques de communication, de gérer des plateformes participatives.

Le parcours Plateformes numériques, création et innovation bénéficie d’un partenariat pédagogique avec la filière Photographie de l’ENS Louis-Lumière, qui permet la mise en commun du cours « Usages sociaux du numérique », ainsi que l’accompagnement des étudiants pour la réalisation d’une enquête socio-photographique en binôme (étudiants M2 Plateformes numériques, création et innovation / étudiants photographes de l’ENSLL). L’ENS Louis-Lumière offre aux étudiants des cours d’initiation à la culture visuelle (panorama de la photographie contemporaine, initiation à la pratique photographique). 
Ce partenariat est soutenu par l’école universitaire de recherche ArTeC, consacrée au développement de la recherche et des formations dans les domaines des arts, des technologies, du numérique, des médiations humaines et de la création. Il prend la forme d’un Module d’innovation pédagogique ouvert aux étudiants du master ArTeC, qui permet aux étudiants des trois institutions un accompagnement renforcé (écriture journalistique, perfectionnement en WordPress, accompagnement des enquêtes photographiques, conférences). Les travaux des étudiants sont valorisés par la publication de leurs articles sur un site dédié, par une journée d’étude dans un centre d’art (Le Jeu de Paume en 2020), et la réalisation d’une brochure, accessible sur le site. 
Des collaborations sont menées avec des institutions régionales en lien avec le numérique, dans le domaine des arts et des entreprises (Le Cube, Le Centre National de la Danse …).

Brochure (PDF)

Plaquette ICCREA 23-24

Semestre 3

UE1 Société, création et numérique

UE2 Plateformes numériques entre participation et surveillance

UE3 Méthodologie

Semestre 4

UE4 Recherche en SIC

UE5 Professionnalisation

Période d’insertion professionnelle (3 à 6 mois - Rapport problématisé suite au stage ou au contrat en alternance)
Ou suivi de 15h de Séminaires du CEMTI
Ou Cours libre dans une autre UFR
Ou Engagement étudiant (association, start-up, junior entreprise) (4 ECTS)

Le master est ouvert à l’alternance (contrats de professionnalisation et contrats d’apprentissage). L’emploi du temps est réparti pour cela sur deux jours. Les étudiants peuvent également réaliser des stages. La période d’insertion professionnelle (d’une durée de trois mois minimum et de six mois maximum) est optionnelle en M2 mais elle est obligatoire si elle n’a pas été réalisée en M1.

La période d’insertion professionnelle en M1 et en M2 donne lieu à la rédaction d’un rapport problématisé ainsi qu’à l’obtention d’une note. Les autres choix (suivi de séminaires, engagement étudiant, expérience professionnelle CDD) donnent également lieu à la réalisation d’un travail et à l’obtention d’une note.

Pour de plus amples informations concernant l’alternance ou les contrats de professionnalisation, contacter le service de la formation permanente à Paris 8.

Pré-requis

Le parcours Plateformes numériques, création et innovation s’adresse à des étudiants titulaires d’un Master 1 en Sciences de l’information et de la communication, ou d’un Master 1 en Sciences humaines et sociales dont une partie concerne les méthodologies d’enquête ou d’observation ou traite du secteur des médias et des industries de la culture et de la communication. Des compétences en informatique ne sont pas nécessaires même si elles sont bienvenues. Les expériences en communication digitale seront appréciées, ainsi que l’intérêt pour la culture visuelle notamment photographique. L’entrée des étudiants se fait sur dossier incluant une lettre de motivation et la présentation d’un projet de mémoire problématisé. Un entretien est organisé avant admission définitive.

L’appréciation du dossier sera fondée sur l’examen des éléments suivants :

- un CV dans lequel seront soulignées les expériences en rapport avec le diplôme choisi ainsi que les éventuelles réalisations ou productions

- les diplômes obtenus et les relevés de notes

- un projet de mémoire

- une lettre de recommandation, le cas échéant

- une lettre de motivation en français

- tout document attestant de réalisations en lien avec la formation

Pour les candidats originaires d’un pays non francophone ou qui n’ont pas fait leurs études en langue française, l’attestation du test de français (DELF B2 minimum (C1 préférable), TCF 4 ou TEF 4 en cours de validité)

Modalités d’admission

Les modalités d’admission varient en fonction de la situation de chaque candidat (nationalité, pays de résidence, âge, type de diplôme, diplôme français ou étranger, candidat déjà ou jamais inscrit dans l’enseignement supérieur français…).

Pour connaître la procédure qui correspond à votre profil, connectez-vous sur le site de l’Université.

 

 

Spécialistes des plateformes numériques et des stratégies de communication sur le web, les débouchés de cette formation sont à chercher au sein des organismes suivants :

  • titres de presse ou sites de presse en ligne, acteurs de l’information ;
  • départements numériques des médias audiovisuels ou radiophoniques ;
  • éditeurs de contenus Web ;
  • opérateurs de télécommunication ;
  • médias ;
  • institutions culturelles (organismes de spectacle vivant, musées, galeries, etc.) ;
  • collectivités territoriales ;
  • associations et ONG ;
  • universités ;
  • quelques métiers : chargé d’étude, conseiller ou consultant en stratégie, management de communautés numériques (community manager), responsable de projets stratégiques, chargé d’étude prospective, médiateurs, enseignant-chercheur.