Parcours Médias et médiatisations
Le parcours Médias et médiatisation vise à former les étudiant-e-s aux pratiques et aux enjeux de l’information et de la communication médiatique. L’activité de médiatisation dépasse largement le seul métier de « journaliste », trop idéalement incarné par les figures du présentateur-vedette ou de l’éditorialiste de la presse de référence : elle concerne en réalité une grande variété de métiers, qui gravitent dans et autour de ce que l’on peut appeler le « champ médiatique » et qui recouvrent l’ensemble des structures et des acteurs qui interviennent dans la production médiatique.
Les enseignements qui composent la spécialisation « Médias et médiatisation » permettent d’explorer la diversité de ces pratiques professionnelles ; d’acquérir les savoir-faire techniques indispensables au monde des médias ; et d’engager une réflexion sur l’histoire des médias et leurs reconfigurations actuelles, sur leurs enjeux culturels, économiques, socio-techniques et politiques.
Un large panorama de notions et d’outils professionnels en usage dans le champ médiatique est ainsi présenté et directement expérimenté par les étudiant-e-s : conception et réalisation de supports de communication médiatique, découverte et analyse de procédures de travail, apprentissage des techniques rédactionnelles, compréhension des objectifs et des représentations professionnelles (contraintes structurelles et symboliques).
Brochure (PDF)
Enseignements proposés dans le parcours
Première année de licence
Deuxième année de licence
- Histoire du journalisme et des médias (L2, 36 h, 3 ECTS)
- Enquêter sur les pratiques professionnelles des journalistes (L2, 36 h, 2 ECTS)
- Atelier spécialisé : « Ecrire l’information » (L2, 36 h, 3 ECTS)
- Cours thématique (L2, 36 h, 3 ECTS)
- Création et développement d’outils médiatiques (L2, 36 h, 3 ECTS)
- Atelier spécialisé : « Travailler dans la production audiovisuelle » (L2, 36 h, 3 ECTS)
Troisième année de licence
Deux périodes d’insertion professionnelle sont prévues dans le diplôme : l’une de 2 mois (minimum), l’autre de 3 mois (minimum). La première est réalisée par l’étudiant au cours des deux premières années de sa licence (de préférence pendant les vacances scolaires), la seconde pendant le sixième semestre, banalisé, c’est à dire qu’aucun cours n’a lieu au semestre 6 pour les étudiants de troisième année (hors admissions parallèles en L3 direct).
Les modalités d’évaluation ne sont pas les mêmes : le premier stage donne lieu à un rapport de stage simple, le second à un mémoire problématisé et une soutenance devant jury (voir ici la méthodologie du mémoire en pdf).
Nous ne délivrons aucune convention pour des stages « libres » (en vertu du Décret nº 2006-1093 du 29 août 2006 pris pour l’application de l’article 9 de la loi nº 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances.
Les périodes d’insertion professionnelle peuvent se faire sous contrat de travail, sous contrat de professionnalisation, ou sous convention de stage.
Pour plus d’informations concernant les périodes d’insertion professionnelle en licence, consulter la page FAQ.
Conditions d’accès
Peuvent être admis en licence les étudiants qui remplissent l’une des conditions suivantes :
- titulaire du baccalauréat ;
- titulaire d’un titre admis en dispense du baccalauréat (DAEU, capacité en droit, bts...) ;
- études, expériences professionnelles ou acquis personnels suffisants (décret 2013-756 du 19 août 2013) (absence du diplôme requis compensée par expérience ; soumis à validation) ;
- études supérieures accomplies, notamment à l’étranger (soumis à validation) ;
Modalités d’admission
Les modalités d’admission varient en fonction de la situation de chaque candidat (nationalité, pays de résidence, âge, type de diplôme, diplôme français ou étranger, candidat déjà ou jamais inscrit dans l’enseignement supérieur français…). Pour connaître la procédure qui correspond à votre profil, connectez-vous au site internet de Paris 8.
La demande d’admission en première année se fait via Parcoursup.
Attendus Parcoursup
Aux attendus nationaux s’ajoutent des attendus spécifiques :
- Un excellent niveau à l’écrit : maîtrise de la syntaxe et de l’orthographe, de l’argumentation, de la synthèse et de la dissertation, ainsi qu’un goût pour la lecture et la rédaction.
- Un intérêt pour les sciences humaines et sociales, les grands enjeux du monde contemporain, ainsi qu’une lecture régulière de l’actualité sur tous les supports (papier, électronique, mobile…).
- Est opérée une analyse des notes de français de première, du bac français et de toutes les matières relatives aux lettres et sciences humaines : Philosophie, Histoire-géographie, langues vivantes, sciences économiques et sociales.
- Une attention particulière à la qualité de la lettre de motivation (« projet de formation motivé ») est également portée. Une éventuelle expérience dans le domaine de la communication est un plus : participation au journal lycéen, tenue d’un blog, stage découverte dans le milieu des médias et de la communication, etc.
- Un parcours original sera apprécié également et notamment des éléments tangibles concernant un engagement dans la vie sportive et/ou culturelle.
- Spécialités de baccalauréat préconisées (mais non exclusives)
- Arts
- Numérique et sciences informatiques
- Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
- Humanités, littérature et philosophie
- Langues, littératures et cultures étrangères
- Sciences économiques et sociales
- Littérature, langues et cultures de l’Antiquité..
Débouchés professionnels
Chargé(e) des relations presse, chargé(e) d’études médias, assistant(e)s dans les entreprises de diffusion et de production, responsables de plateaux, conception-rédaction de produits de communication médiatique, documentation, secrétariat de rédaction, publi-rédactionnel, animateur-trice.
Poursuite d’études
Dès la 2e année, les étudiants peuvent se tourner vers la licence professionnelle interne Techniques journalistiques pour les nouveaux médias.
Après la 3e année, plus de 300 masters en communication attendent les étudiantes et étudiants. Au sein de l’UFR, 3 masters distincts pourront les accueillir :
1. Master mention « Industries culturelles »